FUNERAILLES

Pour vivre des funérailles chrétiennes

L’accompagnement des familles en deuil est un lieu privilégié d’évangélisation pour faire connaître, aimer et célébrer Jésus Christ. Il nous révèle, dans l’Esprit, l’Amour et la tendresse infinie de son Père.

Il leur est important de pouvoir manifester la plénitude du visage de l’Eglise dans l’exercice de cette mission, particulièrement lors de la célébration des funérailles. Lorsqu’un missionné est amené à « guider » une célébration, au cours de sa mission pastorale, il est donc invité à porter le signe distinctif choisi en Equipe Funérailles. Il est absolument souhaitable qu’il soit entouré de deux ou trois autres fidèles laïcs afin de rendre visible la prise en charge communautaire de la souffrance de ses frères et sœurs.

Le 2 novembre (Quelle origine ?).
Un document — « Dans l’espérance chrétienne Célébration pour les défunts » — est à disposition comme support à la prière dirigée par les laïcs (le rituel des funérailles demeurant le livre en usage pour les ministres ordonnés). Pour une sollicitation dans une autre paroisse du Doyenné, le missionné a toujours le souci de le faire toujours en accord et en dialogue avec le curé de cette paroisse

Que vivre avec nos défunts ?
« Mamie, tu seras toujours présente en nos cœurs.  » « Papa: dans notre souvenir: tu demeureras vivant à jamais. » Il y a peu de funérailles où nous n’entendions ces expressions ou d’autres semblables dans la bouche des proches du défunt. Elles expriment l’affection et l’attachement mutuel profond des personnes. Elles pourront s’expliciter dans l’Espérance chrétienne que nous proclamons lors de la célébration des funérailles. De quelle présence s’agit-il ? Et de quels souvenirs ? De nombreuses questions se présentent à notre esprit. Demeurer proche de ceux que l’on aime est un désir intense du cœur humain, et la mort vient violenter cette aspiration.

Y a-t-il la Vie après la mort ?
La foi chrétienne reconnaît en Dieu le Maître de la Vie. L’être humain ne saurait pas lui-même se donner la vie, qui plus est, la Vie éternelle. La Vie éternelle est relation d’amour avec Dieu, et communion entre tous les êtres qui ne cesseront alors jamais de s’aimer

Peut-on communiquer avec les morts ?
Dans notre environnement, des propositions aussi diverses qu’incertaines sont avancées par des « médiums », par des associations se proposant de nous mettre en présence de nos défunts. C’est notre profond désir de les « garder près de nous », mais n’est-ce pas les retenir dans le passé révolu de nos souvenirs limités ? Grandes et dangereuses peuvent être les illusions… En accueillant dans la foi la Parole et la Présence de Dieu, nous respectons le cheminement de nos défunts. Nous les confions à Dieu, sûrs de la Promesse du salut qu’il propose à tous. Nous évitons de projeter sur eux nos propres rêves, nos propres projets. Un Amour infini vient alors illuminer nos deuils les plus désespérants : nous proclamons un chemin de vie et d’avenir pour celui ou celle que nous pleurons.

Célébrer les funérailles :
Proclamer la Vie et l’Espérance. Les funérailles chrétiennes conjuguent célébration de la victoire sur la mort du Christ ressuscité, prière pour le défunt, consolation et compassion pour la famille et les proches. Elles se déroulent en trois temps : – à la maison ou au funérarium sous forme de veillée. – à l’église pour une célébration. – au cimetière (ou au crématorium).

La célébration : un temps de bénédiction.
• Qu’est-ce que bénir ?
Bénir, c’est dire du bien de quelqu’un, de quelque chose. Si la mort n’est pas une bénédiction, la célébration des funérailles en est une dans le sens où l’on prend le temps de louer Dieu pour une vie dont lui seul connaît le mystère, de rendre hommage à une personne pour le bien qu’elle a fait, de bénir le corps en signe de respect. C’est aussi un moment pour bénir Dieu pour le chemin de vie qu’il ouvre devant la mort : ce grand passage dans l’espérance. Au début de la vie chrétienne, les eaux du baptême plongent l’être humain dans la vie de Dieu, le délivrent des ténèbres par le pardon, lui donnent déjà les germes de la résurrection. Au terme de l’existence, s’accomplit cette grande traversée de la mort avec le Christ. Il n’y a pas de plus grande bénédiction.

A quoi « sert » la messe ?
La célébration de la messe pour les défunts ouvre au cœur de la mort une fenêtre vivifiante : en accueillant la proximité du Christ, nous déposons notre peine au pied de Dieu. La messe est cet échange où Dieu nous offre la vie.

Pour nous-mêmes :
De la foi en la résurrection de Jésus-Christ dépend notre espérance en la résurrection de tout défunt vers la Vie éternelle. La messe nous rend, par la foi, intimement proches de cet acte de Dieu. Il est vainqueur de la mort. Il maintient le lien vital de l’Amour, entre nous et avec le défunt, au moment où nous faisons l’expérience extrême de la rupture irrémédiable qu’occasionne la mort. En participant à l’eucharistie, le Christ ressuscité demeure en nous « Compagnon de route ». Nous croyons qu’avec Lui, nous sommes aussi en communion avec celle ou celui qui nous quitte.

Pour nos frères défunts :
Nous continuons, nous aussi, d’accompagner, par le Christ, avec lui et en lui, nos frères et sœurs défunts dans leur chemin de Vie. Leur chemin est celui d’une purification progressive (couramment appelée purgatoire) vers la plénitude de leur résurrection. Ce chemin échappe désormais à notre regard, mais il n’est autre que celui ouvert par le Christ au jour de sa résurrection. Et nous croyons que « Dieu veut qu’aucun de ses enfants ne se perde » (Evangile selon Saint Jean 3,16). Nous espérons que personne ne sera définitivement perdu. A la messe, nous prions pour que chaque défunt bénéficie du salut que Dieu lui offre, qu’il ne soit pas privé de son Amour.

Quelle offrande pour les obsèques ?
Vous demandez à l’Eglise cet accompagnement pour vivre le deuil d’un être cher. A cette occasion, vous pouvez remettre à la communauté catholique une participation financière afin qu’elle puisse assurer sa mission dans de bonnes conditions (besoins matériels des paroisses, formation de ses membres, etc.).
Votre offrande pourra être remise directement à la paroisse par vos soins. Dans certains cas, elle peut aussi être incluse dans les frais d’obsèques de l’entreprise funéraire ; celle-ci fera le nécessaire par la suite auprès de la paroisse.
Une somme vous est indiquée (180€ au 1er janvier 2020). Celle-ci n’est en aucun cas une facture en tant que telle : elle a été estimée plus par rapport aux revenus moyens des familles qu’aux besoins financiers des paroisses.
Merci de votre participation, à la mesure de vos moyens.
La participation à la vie du diocèse se fait également chaque année par le biais du Denier de l’Eglise. Merci de votre soutien financier.

Demander une messe ?
L’offrande financière associée à la célébration d’une messe est tout autant la part symbolique que ; nous apportons pour signifier notre demande qu’une contribution à la vie matérielle des prêtres.
La messe pour un défunt peut être célébrée au jour des funérailles, ou dans les jours suivants avec la communauté paroissiale.
Le montant de cette offrande, donné à titre indicatif, est actuellement fixé à 18€ pour tout le territoire national.
Une quête est toujours proposée aux funérailles : cette offrande est donnée à l’intention d’une continuité de prière lors des messes célébrées ultérieurement pour les défunts par des prêtres du diocèse.
La « neuvaine » (9 jours consécutifs) est également une continuité de prière pour un défunt ; certains chrétiens demandent ainsi dans la même idée un « trentain » (30 jours consécutifs).
La « messe anniversaire » est une importante occasion de rassembler amis et familiers d’une personne dans l’Espérance en la Vie éternelle.

Vous pouvez contacter la Paroisse de Briançon
par téléphone au 04 92 20 04 10
par mail : paroisse.briancon@diocesedegap.com

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Permanences Accueil Paroisse
Lundi – Mercredi – Samedi de 9h30 à 12h00
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