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VIE PAROISSIALE

Synode sur la Synodalité

Rencontre le 14 novembre 14h30 à Villard St Pancrace Salle St Paul

Pour une église synodale : Télécharger

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Le 9 et 10 octobre prochain s’ouvre, à Rome, le Synode pour la Synodalité.

UN SYNODE SUR LA SYNODALITÉ ?

« A première vue cela ressemble un peu à une réunion sur la réunionite ! En creusant un peu on découvre que c’est beaucoup plus profond. Il s’agit de prendre conscience que la démarche synodale est la forme du fonctionnement de l’Église. » déclare Mgr Xavier Malle dans une vidéo.

Ce synode des évêques qui aura lieu en octobre 2023 – et dont le thème est « Pour une Église synodale : communion, participation, mission » – est un chemin de grande randonnée sur lequel le pape François invite tous les diocèses, congrégations et instituts à marcher, dès octobre 2021, avec une célébration d’ouverture locale les 16/17 octobre 2021.

LE CALENDRIER DU CHEMIN SYNODAL

  • 9 et 10 octobre 2021 : Célébration d’ouverture à Rome
  • 16 et 17 octobre 2021 : Célébrations d’ouverture dans les diocèses:
  • Octobre 2023 : Synode des évêques à Rome
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Mozart – Concerto pour Piano

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Orgue : Récital Octobre

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FESTIVAL ALIMENTERRE

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PROJET STE CATHERINE

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ANNONCE DE LA PAROLE

HOMELIE PÂQUES 2021

Homélie de Pâques 2021

            Dans ces jours de la Passion, quelques paroles ont arrêté mon attention… Plutôt « animé « mon attention.
            Tous d’abord, cette fameuse sentence qui n’a pas attendu le matin de Pâques pour être prononcée : « Tout est accompli ». Mais aussi cette particulière « attente silencieuse » du samedi Saint pendant laquelle « viennent résonner bien des interrogations ».

            Une existence qui s’accomplit sur une croix. : quel accomplissement !
            Une œuvre de création qui s’achève dans les larmes et le sang !
            Le temps du repos est alors bienvenu : ce fut le 7ème jour…

Paradoxe de l’œuvre de Dieu en Jésus-Christ où tout semble vain.
            Paradoxe de la vie humaine, où tant d’aspirations au bonheur se font entendre au cours des siècles ; et où l’anéantissement du mal revient sans cesse, comme le flot des vagues venant manger les fondations de nos châteaux de sable.
            Paradoxe de ce 7ème jour, où pourtant semble poindre comme un refrain d’espérance : « Et Dieu vit que cela était bon ».

            Comment pourrions-nous comprendre ce mystère que nous appelons la résurrection, nous qui sommes englués dans les ténèbres, et du péché, et de notre finitude trop éloignée de la lumière ? Comment pourrions-nous le comprendre ?

            Marie elle-même n’aura cessé d’interroger : « Comment cela va-t-il se faire ? »
Nous entendons son étonnement ; laissons aussi résonner sa réponse et son conseil :
            « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ».

            Ainsi donc, ce qui nous permet de comprendre la « Pâque Nouvelle », ce qui nous permet d’accueillir « l’Alliance Nouvelle » scellée dans le sang du Christ, c’est un acte de Foi.
La Résurrection n’est pas une happy end, avec feu d’artifice, flonflons et ivresses de surface. Car c’est de nuit et dans le silence que tout cela s’accomplit.

            Obscurité toute intérieur du consentement de Marie.
                        Obscurité bien froide du tombeau.

Dans le sein de la terre est enfoui la Création Nouvelle. Le grain de blé est tombé en terre.

            L’Amour de Dieu est descendu au plus profond.
Le long et secret processus de la germination peut commencer et se perpétrer dans ce terrain si intime et si personnel du cœur de chaque être humain.

La résurrection du Christ n’est pas de l’ordre du tonnerre, de l’évidence tonitruante.
La résurrection du Christ est là, présente, et discrète :
            « Je me tiens à la porte et je frappe » murmure-t-il a l’âme de chacun de ses frères, chacune de ses sœurs.

            « Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte j’entrerai chez lui, je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi ».

            La Résurrection, c’est accueillir l’Amour du Père à notre table, accueillir le fruit de cet Amour dans notre quotidien, tel des disciples d’Emmaüs, alors que le jour baisse.
            Dans les nuits de notre humanité, le germe est présent ; cette seule force capable de victoire qu’est l’Amour de Dieu, se donnant, se redonnant sans compter, qui pardonne sans se lasser.

            Bien sûr, la pierre de nos tombeaux nous impressionne !
La si lourde pierre de notre culpabilité ; celle non moins imposante de nos culpabilisations ; celle insurmontable de tant de blessures, encaissées sans défense ; d’injustices affligeantes, déshonorantes. Qui pourrait faire bouger tout cela ? Qui peut être sauvé ?

            « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ». Croyez-vous cela, frères et sœurs ? nous le redirons ensemble, tout à l’heure


            Oui, tout nous est donné en « ce Jour que fait le Seigneur », ce 8ème jour qu’est le jour de la Pâques ! Entrons donc de plain-pied dans le Jour de Dieu.
Il est là, à la porte de la Foi ; Il se propose à chaque instant du chemin, à chacun des jours ou des nuits de notre existence. Et notre acte de foi, sincère et profond, ouvrira la vanne des fleuves d’eau vive jaillissant du cœur du Christ.

            Pour être de celles et ceux qui œuvrent dans la Création Nouvelle, pour être ces artisans du Royaume selon le cœur de Dieu, il y a cet acte d’humilité, de simplicité, apparemment si simple…

            Convoquons encore Marie en ce petit matin de Pâques : elle en a le secret :
            « Voici la servante du seigneur. Que tout m’avienne selon ta Parole ».

            Marie peut nous aider à accueillir la Résurrection, elle qui n’a cessé d’accueillir à chaque instant la Présence de son Seigneur.
            Elle, notre Mère, notre Sœur, peut nous apprendre à prononcer cet acte de Foi, et à entrer dans ce Jour que fit le Seigneur, Jour de Joie, de Consolation, jour d’Espérance sans limite.

JMB

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ANNONCE DE LA PAROLE

VIVRE OU SURVIVRE

Vivre ou survivre ?

« Depuis que le virus tue, on nous répète comme une leçon universelle que la vie est le bien le plus précieux et qu’il faut la protéger, quoi qu’il en coûte. Quoi qu’il en coûte ? Ce discours semble ne souffrir aucune contradiction ni tolérer la moindre nuance. Et pourtant… Comment ne pas voir que vivre ne consiste pas seulement à rester en vie ? D’où vient ce manque de profondeur, cette perte de perspective, cette cécité qui frappe notre monde ? Comment avons-nous laissé se dégrader nos vies au point de les confondre avec notre seule survie ?

Survivre quoi qu’il en coûte ? Mais quelle est donc cette vie pour laquelle nous serions prêts à consentir à tous les sacrifices ? Quelle est cette mort qui nous terrifie au point de lui livrer en pâture notre vie sociale, nos visages désormais masqués, nos anciens abandonnés dans leur solitude, nos embrassades interdites et jusqu’à nos mains qui ne peuvent plus se serrer ? Sommes-nous donc prêts à tout, y compris à cesser de vivre, pour ne pas mourir ? Cesser de vivre pour ne pas mourir… L’étrangeté de ces mots et l’absurdité vers laquelle ils nous précipitent !

Survivre quoi qu’il en coûte ? Mais à l’évidence, il ne suffit pas de rester en vie pour être vivant. Et nous savons bien ce qu’est le naufrage d’une existence qui ne sait rien faire d’autre que s’agripper à elle-même.

Survivre quoi qu’il en coûte ? L’erreur grossière consiste à penser que la vie serait un capital que nous aurions reçu au commencement et qu’il s’agirait de défendre contre toutes les attaques extérieures. Un capital voué inexorablement à fondre, au fil des ans, comme banquise au soleil. Car la mort surviendra tôt ou tard. Sommes-nous donc condamnés à vivre comme une armée battant en retraite ? Jusqu’à l’inévitable défaite… Est-ce cela vivre ?

Survivre quoi qu’il en coûte ? Bien sûr, il nous faut lutter contre ce virus et protéger notre santé comme on protège la banquise de son effondrement. Mais protéger la vie, c’est autre chose ! La vie n’est pas un capital à défendre mais un horizon à atteindre. Elle n’est pas une bouée à laquelle on s’agrippe mais un trésor qu’il nous faut trouver. Vivant, il ne s’agit pas de le rester mais plutôt de le devenir ! Et nous ne sommes encore qu’imparfaitement vivants. Bien souvent, nous vivons dans le seul but de ne pas mourir. Ce n’est pas cela vivre…

Mais vivre !
Et tenir la main du vieillard jusqu’à son dernier souffle ; sentir que ces minutes-là sont plus précieuses que la plus scientifique des immunités. Vivre et ne pas concéder le moindre compromis quand il s’agit de rester humains. Jusqu’au bout. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !
Et ne pas se plier aux menaces des violents. Savoir que la mort est toujours un risque mais qu’il y a plus grave que mourir : c’est de ne pas oser vivre. Vivre et ne pas avoir peur de risquer sa vie. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !
Et ne plus savoir compter, calculer, mesurer, comparer, produire ; mais apprendre à s’émerveiller, chanter, offrir, jouer, contempler. Donner plus d’importance à ce qui ne sert à rien : au jeu de l’enfant, au silence dans le vent du soir et aux fleurs qui ne savent même pas qu’elles sont belles. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !
Et accueillir notre fragilité comme une chance. En avoir fini avec l’angoisse de ne pas être tout, de ne pas pouvoir tout. Ne plus avoir à se prouver que l’on mérite de vivre. Ne plus avoir à mériter. Mais vivre simplement. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !
Et ne plus regarder le temps qui passe comme l’horloge implacable qui m’attend ou le sablier qui dévide mes heures. Mais accueillir le temps comme un ami qui joue dans mon camp. Et qui me bonifie comme les années rendent bon le vieux vin. Vivre et ne plus avoir peur de vieillir, de se rider, de se courber et de faiblir. Quoi qu’il en coûte…

C’est cela vivre. C’est cette vie-là qu’il nous faut défendre, quoi qu’il en coûte. Quitte à en mourir… Mourir sans doute, mais mourir vivants !

Vivre et ne plus avoir peur de mourir.
Vivre et ne plus avoir peur de vivre. Enfin ! »

« Qui cherchera à garder sa vie la perdra. Et qui la perdra, la trouvera » Luc 17,33

Père Christian Cherel

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VIE CARITATIVE

SEMAINE UNITÉ-CHRÉTIENS

SITE « UNITÉ DES CHRÉTIENS » (clic)

Chaque année, fin janvier. a lieu la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Elle est préparée pour 2021 par la Communauté de Grandchamp en Suisse sur le thème « Demeurez dans mon amour» Jn 15,9). Ce feuillet de prière reprend et commente verset par verset le texte de l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean, pour chaque jour, du 18 au 25 janvier 2021. Les textes ont été élaborés à partir des documents officiels de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2021 proposés par le Conseil pontifical et le Conseil oecuménique des Églises.

Dans le Briançonnais, la célébration commune avec les autres Eglises aura lieu dimanche 24 janvier à 16 h à l’Eglise Ste Catherine (Briançon).

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ANNONCE DE LA PAROLE

MEDITATION

IX

§ IX – Mercredi 30 décembre : 9ème Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-9e-Meditations-30-décembre-2020 -Texte : Télécharger

Marc Chagall

VIII

§ VIII Mercredi 23 décembre : 8ème Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-8e-Méditations-23-décembre-2020 – Texte : Télécharger

Marie rend visite à Elisabeth – détail – par le peintre Marx Reichlich en 1511

VII

§ VII – Mercredi 16 décembre : 7ème Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-7e-Méditation-16-décembre-2020 – Texte : Télécharger

Un ange rend visite au prophète Isaïe – Antonio Balestra XVIIIe siècle

VI

§ VI – Mercredi 9 décembre : 6ème Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-6e-Meditation-9-décembre-2020 – Texte : Télécharger

Oraison – Archabas

V

§ V – Mercredi 2 décembre : 5ème Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-5e-Meditation-2-decembre-2020 : Télécharger

La tentation de Jésus dans le désert. Aquarelle et gouache de James Tissot (1836-1902)
Le Christ priant au désert

IV

§ IV – Mercredi 25 novembre : 4ème Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-4e-Meditation-25-novembre-2020 – Textes : Télécharger

Prier avec tout son être par le peintre Benn

III

§ III – Mercredi 18 novembre : 3ème Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-3e-Meditation-18-novembre-2020 – Texte : Télécharger

David dictant les psaumes sous l’inspiration divine

II

§ II – Mercredi 11 novembre : 2ème Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-2e-Meditation-11-novembre-2020 – Texte : Télécharger

I

§ I – Mercredi 4 novembre : 1ère Méditation du Père Jean-Marie Dezon

JM-Dezon-1ere-Meditation-4-novembre-2020 – Texte : Télécharger

Trinité au chêne de Mambré – Chagall
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ANNONCE DE LA PAROLE

HOMÉLIE 22 NOV 2020

Homélie du dimanche 22 novembre 2020 Père Thierry Sauzay

Nous fêtons aujourd’hui le Christ Roi. Le Christ Jésus est bien roi en effet, mais nous le savons bien sa royauté n’est pas de ce monde. Jésus est bien roi, mais il n’est pas roi à la façon du monde. Il n’est pas roi à la façon des hommes, il ne cherche pas à attirer à lui une gloriole bien trop humaine. Tant de fois dans l’Evangile, il s’extrait vigoureusement des images que les hommes veulent trop vite projeter sur lui. Les textes d’aujourd’hui viennent non seulement confirmer cela, mais aussi éclairer ce que c’est qu’être roi au yeux de Dieu. Être roi, c’est être comme un berger qui prend soin de ses brebis, qui veille sur elles, les ramène quand elles se perdent, les guérit quand elles se blessent. Ce n’est pas pour rien que, dès le début de la royauté en Israël, Dieu avait choisi un jeune berger, David. A cette occasion déjà, il avait signifié au prophète Samuel, qu’il ne fallait pas regarder comme les hommes, que Dieu, lui, regarde le cœur. La royauté de Jésus est une royauté d’amour et de service. Le plus grand dans ce royaume, ce n’est pas celui qui a le plus d’argent, ce n’est pas celui qui a le plus de pouvoir ou d’influence, ou le plus de qualités, le plus grand, c’est celui qui, par amour, se fait serviteur.

La fin de la première lecture et l’évangile nous montrent aussi que dans ce royaume, il y a un jugement. C’est inévitable, car on ne peut faire partie de ce royaume sans s’en imprégner, sans en vivre. Les critères de ce jugement sont finalement assez simples: donner à manger, à boire, accueillir l’étranger, vêtir, rendre visite, tous les actes de miséricorde, de charité, de fraternité. Prendre soin du prochain. Nous serons jugés sur l’amour, disait mère Thérésa. Mais comme souvent avec les paraboles de Jésus, il est bon d’entrer un peu plus dans les détails. Ce qui est très frappant dans cette parabole, c’est l’attitude aussi bien des brebis que des boucs. Aux brebis, Jésus révèle le bien qu’elles ont fait dans leur vie, et elles en sont comme toutes étonnées: “quand est-ce que nous t’avons vu ? Quand sommes-nous venu jusqu’à toi ?”. Il y a une profonde humilité de ces brebis, car le bien qu’elles ont fait, elles ne l’ont pas engrangé pour elles-mêmes. Elles ont simplement mis la charité dans leur vie, se décentrant de leur propre existence.

Les boucs sont vraiment dans une attitude totalement contraire. On aurait pu, d’ailleurs imaginer une autre réponse de leur part, une autre suite dans la parabole. Entendant le jugement du roi, ils auraient pu ouvrir leur cœur, reconnaître cette lumière sur leur vie, et demander pardon. Mais non, ils sont surpris comme les brebis, mais cette surprise révèle en fait chez les boucs une suffisance, une fermeture du cœur, une prétention à toujours avoir été parfait: “Seigneur quand t’avons-nous vu, sans nous mettre à ton service ?”. Sous-entendu, nous l’avons toujours été ! Il y a chez ces boucs un refus manifeste de la miséricorde, refus d’exercer la miséricorde envers les autres, et refus de l’accueillir pour eux-mêmes, refus d’entre dans ce décentrement qu’est la charité.

Alors il nous est sans doute bon de recevoir ces textes, en ce temps d’épreuve et d’épidémie. Parce qu’ils nous recentrent sur l’essentiel. A l’image du Christ Roi soyons, nous aussi, de bons bergers les uns pour les autres.

Thierry Sauzay

Christ Pantocrator – Cathédrale de Cefalu en Sicile