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VIE PAROISSIALE

Service Paroisse

Un message du Père Jean-Michel Bardet :

Bonsoir à chacune et à chacun.

Un grand nettoyage des salles Ste Thérèse est prévu dimanche 7 novembre en tout début d’après-midi (à la suite de l’accueil des personnes migrantes).

Si vous avez un peu de temps et quelque énergie récurrente, bienvenue à partir de 13h.

On peut faire passer le message. Merci

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VIE CARITATIVE

Père J.M Bardet : Migrants

Lettre du Père Jean-Michel Bardet : des Migrants accueillis dans l’église

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VIE CARITATIVE

URGENCE MIGRANTS

MIGRATIONS EN BRIANCONNAIS – P. JMB

Toussaint 2021
Migration en briançonnais

Qu’on les nomme exilés ou migrants, ils sont sur la route depuis des mois et des mois, reprenant souffle de refuges en refuges dans le meilleur des cas.

Malgré les dévouements de tous ordres, avec la générosité et l’énergie de la part de jeunes gens bien souvent du même âge, la route est dure, longue, violente, bordée d’illusions mortifères, du triste danger de ceux qui s’enrichissent de la misère de leurs frères, mais aussi heureusement de cette expérience du geste fraternel, de compassion, qui réconforte autant celui qui le donne que celui qui le reçoit.

La paroisse de Briançon, avec le soutien de l’Evêque du diocèse de Gap Mgr Xavier Malle s’est ouverte cette semaine comme un « refuge » parmi tant d’autres, comme elle a pu le faire autrement à de multiples occasions.

Nous avons souhaité que durant cette étape sur le Site de l’église Ste Catherine, ce soit aussi l’occasion de permettre des échanges moins crispés, entre services de l’état, associations solidaires, collectifs et individuels, paroissiens, tous soucieux que la personne humaine reste au cœur de cette recherche commune d’apaisement au cœur d’un drame appelé à marquer durablement notre siècle.

Je rends grâce pour cette bonne volonté manifeste, pour ces dialogues respectueux, pour ce temps d’un café même rapide avec les forces de l’ordre où, en de brefs échanges, était palpable le commun désarroi face à cette situation douloureuse.

Gérer ensemble une crise, à notre humble échelle, où la place de la parole d’une promesse « de quelques moyens supplémentaires » vient alors apporter étincelle de réconfort et d’encouragement.

Le « croire en la parole de l’Autre » est bien le nœud de ces échanges, et d’une possible convergence pour une cause commune : que l’humanité s’en trouve grandie.

Mais gare ! Si la parole n’est pas honorée… c’est alors l’expression de la désespérance, d’une colère qui trouvera souvent son expression dans une violence amère, et des errements accablants.

Permettez-moi humblement de le partager, dans la Foi chrétienne qui m’anime, que jamais la Parole de Dieu ne se dédit ; c’est Elle qui peut nous permettre de tenter de faire confiance en la parole de notre interlocuteur, et de toujours oser celle-ci.

En vous souhaitant de célébrer joyeusement cette formidable Espérance !

Bien fraternellement.

Jean-Michel Bardet, curé de Briançon

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L’église a été nettoyée, le sol lavé et les bancs passés à l’alcool pour la sécurité des paroissiens. Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à ce service.

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Dans la perspectivre des offices de ce Week-End nous nous retrouvons pour nettoyer l’église ce vendredi 29 octobre vers 14h30 (Eglise Sainte Catherine – rue Alphand) : le nettoyage prévu mercredi n’a pas pu se faire.

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Mercredi 27 octobre 2021

La situation concrète de ce soir : 5 a 10 personnes à héberger après la démultiplication des départs vers Lyon, Valence, Marseille, hier et aujourd’hui. J’ai refermé les portes de l’église Ste Catherine, et laissé à disposition la salle ste Thérèse. 
Un bon coup d’entretien demain matin à l’église est prévu. Un rdv vers 9h a été donné.
Si vous avez possibilité de relayer cette invitation, histoire que cette collaboration de remise en place puisse se faire dans la rencontre avec les bénévoles des associations.

🤪

Nous n’avons rien résolu de cette réalité migratoire (qui l’eut cru), mais nous vivons une belle expérience humaine, et divine !
Merci. A bientôt. Amitiés à tous.

Lettre du Père Jean-Michel Bardet à propos des migrants : Télécharger

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VIE PAROISSIALE

Synode sur la Synodalité

Rencontre le 14 novembre 14h30 à Villard St Pancrace Salle St Paul

Pour une église synodale : Télécharger

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Le 9 et 10 octobre prochain s’ouvre, à Rome, le Synode pour la Synodalité.

UN SYNODE SUR LA SYNODALITÉ ?

« A première vue cela ressemble un peu à une réunion sur la réunionite ! En creusant un peu on découvre que c’est beaucoup plus profond. Il s’agit de prendre conscience que la démarche synodale est la forme du fonctionnement de l’Église. » déclare Mgr Xavier Malle dans une vidéo.

Ce synode des évêques qui aura lieu en octobre 2023 – et dont le thème est « Pour une Église synodale : communion, participation, mission » – est un chemin de grande randonnée sur lequel le pape François invite tous les diocèses, congrégations et instituts à marcher, dès octobre 2021, avec une célébration d’ouverture locale les 16/17 octobre 2021.

LE CALENDRIER DU CHEMIN SYNODAL

  • 9 et 10 octobre 2021 : Célébration d’ouverture à Rome
  • 16 et 17 octobre 2021 : Célébrations d’ouverture dans les diocèses:
  • Octobre 2023 : Synode des évêques à Rome
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Mozart – Concerto pour Piano

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Orgue : Récital Octobre

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FESTIVAL ALIMENTERRE

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PROJET STE CATHERINE

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ANNONCE DE LA PAROLE

HOMELIE PÂQUES 2021

Homélie de Pâques 2021

            Dans ces jours de la Passion, quelques paroles ont arrêté mon attention… Plutôt « animé « mon attention.
            Tous d’abord, cette fameuse sentence qui n’a pas attendu le matin de Pâques pour être prononcée : « Tout est accompli ». Mais aussi cette particulière « attente silencieuse » du samedi Saint pendant laquelle « viennent résonner bien des interrogations ».

            Une existence qui s’accomplit sur une croix. : quel accomplissement !
            Une œuvre de création qui s’achève dans les larmes et le sang !
            Le temps du repos est alors bienvenu : ce fut le 7ème jour…

Paradoxe de l’œuvre de Dieu en Jésus-Christ où tout semble vain.
            Paradoxe de la vie humaine, où tant d’aspirations au bonheur se font entendre au cours des siècles ; et où l’anéantissement du mal revient sans cesse, comme le flot des vagues venant manger les fondations de nos châteaux de sable.
            Paradoxe de ce 7ème jour, où pourtant semble poindre comme un refrain d’espérance : « Et Dieu vit que cela était bon ».

            Comment pourrions-nous comprendre ce mystère que nous appelons la résurrection, nous qui sommes englués dans les ténèbres, et du péché, et de notre finitude trop éloignée de la lumière ? Comment pourrions-nous le comprendre ?

            Marie elle-même n’aura cessé d’interroger : « Comment cela va-t-il se faire ? »
Nous entendons son étonnement ; laissons aussi résonner sa réponse et son conseil :
            « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ».

            Ainsi donc, ce qui nous permet de comprendre la « Pâque Nouvelle », ce qui nous permet d’accueillir « l’Alliance Nouvelle » scellée dans le sang du Christ, c’est un acte de Foi.
La Résurrection n’est pas une happy end, avec feu d’artifice, flonflons et ivresses de surface. Car c’est de nuit et dans le silence que tout cela s’accomplit.

            Obscurité toute intérieur du consentement de Marie.
                        Obscurité bien froide du tombeau.

Dans le sein de la terre est enfoui la Création Nouvelle. Le grain de blé est tombé en terre.

            L’Amour de Dieu est descendu au plus profond.
Le long et secret processus de la germination peut commencer et se perpétrer dans ce terrain si intime et si personnel du cœur de chaque être humain.

La résurrection du Christ n’est pas de l’ordre du tonnerre, de l’évidence tonitruante.
La résurrection du Christ est là, présente, et discrète :
            « Je me tiens à la porte et je frappe » murmure-t-il a l’âme de chacun de ses frères, chacune de ses sœurs.

            « Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte j’entrerai chez lui, je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi ».

            La Résurrection, c’est accueillir l’Amour du Père à notre table, accueillir le fruit de cet Amour dans notre quotidien, tel des disciples d’Emmaüs, alors que le jour baisse.
            Dans les nuits de notre humanité, le germe est présent ; cette seule force capable de victoire qu’est l’Amour de Dieu, se donnant, se redonnant sans compter, qui pardonne sans se lasser.

            Bien sûr, la pierre de nos tombeaux nous impressionne !
La si lourde pierre de notre culpabilité ; celle non moins imposante de nos culpabilisations ; celle insurmontable de tant de blessures, encaissées sans défense ; d’injustices affligeantes, déshonorantes. Qui pourrait faire bouger tout cela ? Qui peut être sauvé ?

            « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ». Croyez-vous cela, frères et sœurs ? nous le redirons ensemble, tout à l’heure


            Oui, tout nous est donné en « ce Jour que fait le Seigneur », ce 8ème jour qu’est le jour de la Pâques ! Entrons donc de plain-pied dans le Jour de Dieu.
Il est là, à la porte de la Foi ; Il se propose à chaque instant du chemin, à chacun des jours ou des nuits de notre existence. Et notre acte de foi, sincère et profond, ouvrira la vanne des fleuves d’eau vive jaillissant du cœur du Christ.

            Pour être de celles et ceux qui œuvrent dans la Création Nouvelle, pour être ces artisans du Royaume selon le cœur de Dieu, il y a cet acte d’humilité, de simplicité, apparemment si simple…

            Convoquons encore Marie en ce petit matin de Pâques : elle en a le secret :
            « Voici la servante du seigneur. Que tout m’avienne selon ta Parole ».

            Marie peut nous aider à accueillir la Résurrection, elle qui n’a cessé d’accueillir à chaque instant la Présence de son Seigneur.
            Elle, notre Mère, notre Sœur, peut nous apprendre à prononcer cet acte de Foi, et à entrer dans ce Jour que fit le Seigneur, Jour de Joie, de Consolation, jour d’Espérance sans limite.

JMB

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ANNONCE DE LA PAROLE

VIVRE OU SURVIVRE

Vivre ou survivre ?

« Depuis que le virus tue, on nous répète comme une leçon universelle que la vie est le bien le plus précieux et qu’il faut la protéger, quoi qu’il en coûte. Quoi qu’il en coûte ? Ce discours semble ne souffrir aucune contradiction ni tolérer la moindre nuance. Et pourtant… Comment ne pas voir que vivre ne consiste pas seulement à rester en vie ? D’où vient ce manque de profondeur, cette perte de perspective, cette cécité qui frappe notre monde ? Comment avons-nous laissé se dégrader nos vies au point de les confondre avec notre seule survie ?

Survivre quoi qu’il en coûte ? Mais quelle est donc cette vie pour laquelle nous serions prêts à consentir à tous les sacrifices ? Quelle est cette mort qui nous terrifie au point de lui livrer en pâture notre vie sociale, nos visages désormais masqués, nos anciens abandonnés dans leur solitude, nos embrassades interdites et jusqu’à nos mains qui ne peuvent plus se serrer ? Sommes-nous donc prêts à tout, y compris à cesser de vivre, pour ne pas mourir ? Cesser de vivre pour ne pas mourir… L’étrangeté de ces mots et l’absurdité vers laquelle ils nous précipitent !

Survivre quoi qu’il en coûte ? Mais à l’évidence, il ne suffit pas de rester en vie pour être vivant. Et nous savons bien ce qu’est le naufrage d’une existence qui ne sait rien faire d’autre que s’agripper à elle-même.

Survivre quoi qu’il en coûte ? L’erreur grossière consiste à penser que la vie serait un capital que nous aurions reçu au commencement et qu’il s’agirait de défendre contre toutes les attaques extérieures. Un capital voué inexorablement à fondre, au fil des ans, comme banquise au soleil. Car la mort surviendra tôt ou tard. Sommes-nous donc condamnés à vivre comme une armée battant en retraite ? Jusqu’à l’inévitable défaite… Est-ce cela vivre ?

Survivre quoi qu’il en coûte ? Bien sûr, il nous faut lutter contre ce virus et protéger notre santé comme on protège la banquise de son effondrement. Mais protéger la vie, c’est autre chose ! La vie n’est pas un capital à défendre mais un horizon à atteindre. Elle n’est pas une bouée à laquelle on s’agrippe mais un trésor qu’il nous faut trouver. Vivant, il ne s’agit pas de le rester mais plutôt de le devenir ! Et nous ne sommes encore qu’imparfaitement vivants. Bien souvent, nous vivons dans le seul but de ne pas mourir. Ce n’est pas cela vivre…

Mais vivre !
Et tenir la main du vieillard jusqu’à son dernier souffle ; sentir que ces minutes-là sont plus précieuses que la plus scientifique des immunités. Vivre et ne pas concéder le moindre compromis quand il s’agit de rester humains. Jusqu’au bout. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !
Et ne pas se plier aux menaces des violents. Savoir que la mort est toujours un risque mais qu’il y a plus grave que mourir : c’est de ne pas oser vivre. Vivre et ne pas avoir peur de risquer sa vie. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !
Et ne plus savoir compter, calculer, mesurer, comparer, produire ; mais apprendre à s’émerveiller, chanter, offrir, jouer, contempler. Donner plus d’importance à ce qui ne sert à rien : au jeu de l’enfant, au silence dans le vent du soir et aux fleurs qui ne savent même pas qu’elles sont belles. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !
Et accueillir notre fragilité comme une chance. En avoir fini avec l’angoisse de ne pas être tout, de ne pas pouvoir tout. Ne plus avoir à se prouver que l’on mérite de vivre. Ne plus avoir à mériter. Mais vivre simplement. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !
Et ne plus regarder le temps qui passe comme l’horloge implacable qui m’attend ou le sablier qui dévide mes heures. Mais accueillir le temps comme un ami qui joue dans mon camp. Et qui me bonifie comme les années rendent bon le vieux vin. Vivre et ne plus avoir peur de vieillir, de se rider, de se courber et de faiblir. Quoi qu’il en coûte…

C’est cela vivre. C’est cette vie-là qu’il nous faut défendre, quoi qu’il en coûte. Quitte à en mourir… Mourir sans doute, mais mourir vivants !

Vivre et ne plus avoir peur de mourir.
Vivre et ne plus avoir peur de vivre. Enfin ! »

« Qui cherchera à garder sa vie la perdra. Et qui la perdra, la trouvera » Luc 17,33

Père Christian Cherel